Logeas Informatique est une SCOP, Société coopérative et participative. Juridiquement parlant, c’est une société coopérative de forme SARL. Elle est gérée et dirigée par un ou plusieurs collaborateurs associés. Pour se développer et pérenniser ses projets, elle doit être rentable comme toute entreprise, mais à la différence d’une entreprise classique, “elle a le cœur démocratique”. Principes :
Dans la SCOP on distingue donc 3 catégories de personnes : les associés salariés, les associés non salariés et les salariés non associés. Seules les deux premières ont le droit de vote en AG, à raison d’une voix par personne. L’AG élit le/les gérants.
1er principe : Notre société coopérative est composée en priorité de coopérateurs salariés qui développent en commun leurs activités professionnelles et leur indépendance économique.
2ème principe : L'organisation et le fonctionnement de notre Société coopérative assurent la démocratie dans l'entreprise et la transparence de sa gestion.
3ème principe : Pour notre Société coopérative, la recherche du profit économique reste subordonnée à la promotion et à l'épanouissement de ses coopérateurs salariés.
Le partage du résultat assure une répartition équitable entre la part revenant aux salariés, la part revenant au capital social et la part revenant aux réserves de l'entreprise.
4ème principe : Le patrimoine commun de notre Société coopérative est constitué de réserves impartageables permettant l'indépendance de l'entreprise et sa transmission solidaire entre générations de coopérateurs.
5ème principe : L'adhésion de coopérateurs salariés à notre Société coopérative les rend solidairement membres du mouvement des sociétés coopératives de production.
Sorte de conseil d’administration, « le cercle » est une structure décisionnelle mise en place pour permettre une prise de décision, dans les cas où les statuts n’imposent pas une AG.
Tout associé peut demander un « Cercle », les non associés pouvant le faire via un associé. La demande est à faire auprès du/des gérants, en indiquant par écrit le point qui doit être débattu et la question qui doit être tranchée.
On distingue deux types de cercles :
Tous les membres concernés sont avertis de la réunion d’un cercle chacun pouvant ou non s’y rendre. La présence d’un minimum de 50%(1) des membres et d’au moins un gérant est requise pour sa tenue, sinon il est reconvoqué. Au-delà de deux convocations non effectives, la gérance reprend la main.
Avant toute prise de décision au cercle, tous les participants sont invités à prendre la parole pour présenter les objections(2), propositions de modifications … aux décisions qui sont à prendre à l’unanimité par consentement(3). En cas d’impossibilité d’obtenir un accord, le cercle pourra proposer un vote aux 2/3 des présents(1) ou un renvoi de la décision à la gérance. Un(e) facilitateur(rice) et un(e) rédacteur(rice) sont élu(e)s pour 6 mois
(1) Chiffre arrondi à l’unité supérieure (2) Pendant la phase de concertation, les tours de parole et de vote, il est bon de se poser les questions suivantes avant d’émettre une objection :
(3) Le consentement décrit l’action de consentir, d’accepter qu’une chose se fasse sans rien avoir à dire pour ou contre. Dans ma pratique, voici comme je le présente simplement à un groupe : « je peux vivre avec ».
La co-gérance mise en place à partir de juillet 2021 implique de clarifier comment sont prises les décisions lorsqu’elles relèvent de la gérance. A l’image du cercle, les décisions sont prises après un échange visant à faire ressortir les objections, pistes d’amélioration… Les décisions y sont prises par consentement, sinon un cercle est convoqué.
En l’absence d’un des gérants, le gérant présent prend la décision seul en cas d’urgence.